Personne n’est bien pressé de se lever ce mercredi matin où il fait couvert et pas très chaud…… Et avec les toilettes, un petit déjeuner à l’aise Blaise, quelques discussions avec les SunTrippeurs déjà arrivés à Andermatt, et une réparation sur le toit solaire où deux équerres ont cédé, il est pratiquement 11h lorsqu’on se met en route…
Pour une étape devant nous conduire du sommet de notre SunTrip à nous, le FurkaPass, le col de la Furka ou col de la Fourche, col des Alpes suisses situé à 2 429 mètres d’altitude qui permet de relier Andermatt dans la vallée de la Reuss à Oberwald dans la vallée du Rhône, . Col qui est le quatrième plus haut col routier des Alpes suisses, au km 20 de notre étape !!!
Emilie a décidé que ce serait son défi « fuck le cancer » du jour, 13 kms et 1000 mètres d’Ascension… 7 kms de vallée et voilà l’ascension en vue. Juste avant, pause “technique”, mais l’endroit n’est pas idéal. Tant pis.
On attaque la montée… bien en rythme et bien coordonnés, et les lacets s’enchaînent à un bon rythme entre 13 & 17 km/h, sans consommer trop les batteries, pleines au départ mais qui ne bénéficient à ce moment que de peu d’apport solaire. Après 8 des 13 kilomètres, pendant lesquels un club Porsche Ferrari Lamborghini Lotus nous a dépassé ou croisé trois fois à force de vrombissements, nouvelle pause “technique”.
On se met ensuite en place pour le re-départ, en montée, avec 1ère vitesse. Las, j’oublie d’indiquer qu’il faut diminuer l’assistance… Et au premier coup de pédale, la force communiquée à la transmission quasi à l’arrêt fait exploser la petite chaîne du changement de vitesse Nexus… Arrêt-buffet !
Trois solutions… Faire redescendre le motorhome déjà au sommet, mais le demi-tour est impossible, faire descendre Christophe, le spécialiste es chaîne avec les outils nécessaires, sur le « vélo orange »… mais s’il en oublie un seul (ou pas) il faudra refaire la montée de 5 kilomètres… ou alors Emilie fait du stop pour rejoindre le sommet et je monte le pentacycle seul. C’est la dernière option qui est retenue…
Ayant repéré le prochain véhicule en approche, je demande à Emilie « Tu veux une Porsche pour monter ? ». « Pourquoi, j’ai le choix ? ». « Non, mais c’est celle qui arrive… » On lève le pouce… l’anglais à la Porsche décapotable s’arrête et voilà Emilie, assise à gauche évidemment, au sommet en un fifrelin de temps…
Les vélos arrivés eux aussi, certes moins vite, on procède à la réparation…
Puis on se laisse prendre par ce décor qui nous entoure : nous sommes dans les neiges !, et on décide de pique-niquer là ! Il est 13h… Le moment est magique…
La suite de l’étape voit alors le commencement de la longue descente vers le Léman (à plus de 200 kilomètres de là), qu’on a décidé de faire à un bon rythme vu nos projets de fin de semaine…
Deuxième run avec les pourcentages de déclivité les plus forts (les freins ont eu chaud !) pour Joëlle, jusqu’au kilomètre 45, troisième run, après le goûter, avec Isabelle, jusqu’au kilomètre 70, malheureusement sur le grand-route aux heures de pointe, tandis qu’Eric précède ou suit avec le « vélo orange » et quatrième run avec Jo à nouveau, tandis que Christophe se prend le vent de face sur le « vélo orange » sur ces belles routes de l’Eurovéloroute totalement en dehors de la circulation.
Le compteur du jour annonce 95,2 kms, pour atteindre un total de 838,30 kilomètres parcourus à ce jour.
On se pose au camping Santa Monica de Raron où la piscine nous attend, et comme les nuages se sont écartés dès la fin de matinée, c’est bienvenu vu les températures retrouvées… Apéro, repas mitonné sur place, et voilà encore une fabuleuse journée qui se termine !!!
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