On quitte le camping de Saint-Moritz après avec dit au revoir au trois membres de la première semaine, qui rejoignent Cap d’Ail avec la voiture venue de Belgique.
Premier run pour Isabelle qui veut immédiatement vaincre ses peurs. Et après un peu de plat en apéritif, on attaque avec un solide plat consistant, le col du Julier (romanche : Pass dal Güglia, allemand : Julierpass, italien Passo del Giulia), situé à 2 284 mètres d’altitude, qui relie la vallée de l’Engadine au centre du canton des Grisons. Le stop au sommet lui permet de pratiquer ses rudiments d’Allemand pour expliquer notre projet à des allemands qui privilégient la Porsche décapotable. La descente est exigeante pour les freins, mais se passe en toute sécurité.
Au Lac de Marmorera, changement de runner. Eric prend la place d’Isabelle. Commence alors un run à souci… avec le frein avant qui se met à crier, et nous vaut plusieurs arrêts pour tenter de régler le problème. Lors de l’inspection, on se rend compte qu’un des boulons est désseré… Juste à côté, le conducteur d’un camion à l’arrêt, que nous interpelons, nous sort une clé de 22 de sa sacoche d’outils pour remettre les choses en état. Mais pour le frein, pas de solution. On finit le run en l’ôtant complètement. Ce qui nous amène à Lenzerheide avec une heure de retard sur le rendez-vous prévu. Déjeuner sur l’herbe, petite sieste rapide, puis atelier mécanique pour finalement trouver les coupables: des pièces d’écartement en caoutchouc ont fondu avec les freinages intensifs, et ont modifié la position de l’étrier. Remplacement par des rondelles métalliques et hop ! Le tour est joué…
Emilie s’installe pour le dernier run, pendant que Christophe monte sur le vélo électrique de Jo, communément appelé “le vélo orange”. On dévale ensuite jusque Coire où on s’installe au camping.
Le compteur du jour annonce 78,30 kilomètres, ce qui porte le total à 645,10 kilomètres.
Le tonnerre gronde, l’un ou l’autre éclair apparaît, mais la menace finit par s’écarter, même si par sécurité les vélos ont été mis sous abri et la chambre d’amis préparée dans le motohome… La nuit devra être réparatrice, principalement pour le pilote du pentacycle qui nous fait un coup de chaud et de saturation ce soir. Demain on se lance plein ouest !!!
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